Mises au jeu
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À Montréal au début du siècle dernier, des bourgeoises anglo-protestantes montaient à bicyclette, en dépit des diktats et des réticences de certains médecins craignant que cette activité puisse mener à l'orgasme. Les «risques» qu'encouraient les nouvelles sportives étaient multiples: attiser les passions de la chair, nuire à leur vertu, s'éloigner du foyer ou, pire, devenir masculines.
Pour les Canadiennes françaises, l'accès au sport se fit plus tard, à la faveur de l'ouverture en 1919 de la Palestre nationale rue Cherrier. La toute-puissante Église catholique, avec ses idées bien arrêtées sur la vocation d'épouse et de mère, est-elle seule responsable de ce délai? Le nationalisme canadien-français qui imprégnait la Palestre nationale aurait-il freiné l'essor des sports féminins? Et parallèlement, la non-mixité au YWCA aura-t-elle permis aux anglophones d'exceller?
Si le sport est le lieu par excellence où se définit l'identité masculine, la participation des femmes ne s'est pas faite sans heurts. Ce livre révèle l'histoire méconnue et foisonnante des sports féminins à Montréal durant la première moitié du 20e siècle. En plus d'analyser les discours des médecins, des professeur.e.s d'éducation physique, des clercs de l'Église catholique et des sportives, Mises au jeu fait revivre les pratiques d'une autre époque et nous fait découvrir des figures marquantes dont Myrtle Cook et Cécile Grenier.