Le «?marché?» des femmes balkaniques en temps de guerre
Par : Alain Tarrius
Collection : Logiques sociales
Editeur : Editions L'Harmattan
Numéro de produit : 9782336425528
ISBN : 9782336425528
13,13 $
Les livres numériques seront disponibles pour télécharger dès votre paiement effectué.
* Prix en dollar canadien. Taxes et livraison en sus.
Retour à la liste des produits
De 2007 à 2019, 47 000 femmes originaires des Balkans se rendirent en Espagne pour des séjours de plusieurs années dans des clubs prostitutionnels légaux. Souvent encadrées de mafias russo-ukrainiennes, dites « du Dniepr », puis italo-albanophones, de Sacra Corona Unita.
À partir de 2013, 17 000 d'entre elles revinrent, souvent accompagnées de familiers, afin d'investir dans des commerces, hôtels, exploitations agricoles. Les dominations mafieuses étaient alors repoussées. La guerre russo-ukrainienne mettait en danger les installations de retour des Ukrainiennes, Moldaves et nord-Roumaines. Des milliers d'entre elles se relocalisèrent près des villes européennes et créèrent d'originales formes prostitutionnelles.
Les frontières devenant plus étanches à l'occasion de la pandémie de la COVID 19, les logistiques de transport se modifièrent vers le recours aux transports maritimes, et vers un nouveau cosmopolitisme : des femmes apparurent dans les groupes de vente en « poor to poor ».
À partir de 2013, 17 000 d'entre elles revinrent, souvent accompagnées de familiers, afin d'investir dans des commerces, hôtels, exploitations agricoles. Les dominations mafieuses étaient alors repoussées. La guerre russo-ukrainienne mettait en danger les installations de retour des Ukrainiennes, Moldaves et nord-Roumaines. Des milliers d'entre elles se relocalisèrent près des villes européennes et créèrent d'originales formes prostitutionnelles.
Les frontières devenant plus étanches à l'occasion de la pandémie de la COVID 19, les logistiques de transport se modifièrent vers le recours aux transports maritimes, et vers un nouveau cosmopolitisme : des femmes apparurent dans les groupes de vente en « poor to poor ».