Mon combat pour les ouvriers chinois
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Han Dongfang n'a pas le droit de mettre les pieds en Chine, son pays, depuis 25 ans. Les motifs de son exil remontent à l'année 1989, où il crée la Fédération autonome des travailleurs de Pékin, le premier syndicat indépendant. Ouvrier, il participe ainsi aux événements de la place Tian'anmen aux côtés des étudiants révoltés, ce qui lui vaut d'être classé parmi les 21 leaders du mouvement les plus recherchés par les autorités. Après quelques jours de cavale, il se rend.
Emprisonné pendant 2 ans, il ne cessera de clamer le bien-fondé de ses actions. En détention, il contracte une violente tuberculose. Grâce à des soutiens internationaux, il est libéré in extremis pour aller subir l'ablation d'un poumon aux États-Unis. L'opération est un succès et, une fois sa convalescence terminée, Han Dongfang cherche à revenir en Chine. Ses multiples tentatives de retour seront toutes un échec et se termineront à Hong Kong. Il s'y installe et fonde le China Labour Bulletin (CLB), une organisation non gouvernementale qui défend les droits des travailleurs. Il complète cette entreprise en devenant animateur de Radio Free Asia, où il propose des conseils ainsi que des éditoriaux aux ouvriers chinois pour apprendre à gérer leurs conflits en toute légalité. Il devient le porte-parole des ouvriers chinois.
Aujourd'hui, comme depuis 20 ans, Han Dongfang et les autres représentants du CLB sont présents partout où éclate une grève et enseignent les bases de la lutte sociale.