Démocratie des urnes et démocratie de la rue
Par : Piotte Jean-Marc
Editeur : Quebec-Amerique/Nomades
Numéro de produit : L0397480
ISBN : 9782764425091
Disponibilité : En ligne (pour inventaire en magasin contactez-nous)
Livraison : Livraison dans 10 à 12 jours ouvrables, si disponible chez l’éditeur.
* Prix en dollar canadien. Taxes et livraison en sus.
Retour à la liste des produits
Au cœur de la vie intellectuelle du Québec depuis cinquante ans, Jean-Marc Piotte remonte ici aux origines du regard qu'il porte sur la société et la politique. Celui qui se définit aujourd'hui comme un «marxiste révisionniste» dresse en quelque sorte son testament intellectuel. Il réaffirme haut et fort les valeurs qui guident sa pensée et ses actions : liberté, égalité, solidarité.
Ces trois valeurs, rappelle cet infatigable militant de gauche, ont animé les mouvements sociaux qui ont fait l'histoire depuis la modernité. «Elles n'étaient pas présentes dans les siècles passés, n'ont pas pénétré toutes les sociétés contemporaines et peuvent disparaître dans les siècles à venir. Elles ne sont donc pas universelles. Mais elles sont miennes. Je les défends avec conviction et entretiens le rêve fou de leur réalisation, tout en sachant qu'elles ne peuvent être imposées de l'extérieur à des sociétés qui ne les partagent pas», écrit-il.
Jean-Marc Piotte revient sur ses lectures des grands philosophes qui ont forgé sa pensée, réfléchit sur le sens de l'acte d'enseigner, dénonce avec vigueur le conservatisme et un certain nationalisme. À la fois homme de tête et homme de cœur, il plaide pour une gauche politique conséquente qui mettrait l'accent sur la justice sociale, la protection de l'environnement, l'égalité entre hommes et femmes et l'intégration des immigrants.
S'il croit à la démocratie des urnes, Jean-Marc Piotte réaffirme parallèlement l'importance de la démocratie de la rue, telle qu'elle s'est récemment exprimée, se réjouit-il, dans le conflit qui opposait les étudiants à l'État québécois. La démocratie directe demeure le meilleur instrument de lutte, mais elle doit servir à renforcer la démocratie représentative, prévient-il, et non à se perdre dans l'illusion de son institutionnalisation.