Devenir gardiens de la nature
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Retour à la liste des produitsPiller, polluer, déforester... L'humain est devenu la plus grande menace pour la nature. Lancé dans une course à l'accaparement des richesses naturelles, le monde industriel dépasse toujours plus les limites biologiques de notre planète. Ce livre est le récit d'un engagement. Après trois années de mobilisation en Guyane française contre te projet de mine industrielle Montagne d'or et les forages offshore de Total, la juriste Marine Calmet témoigne des carences de notre société et de nos lois pour protéger la nature. Face aux appétits des industriels et à la duplicité de l'État, contre le pillage de la Terre et des peuples colonisés, sa réponse est celle d'une désobéissance créatrice et constructive. Elle nous enjoint de sortir de l'Anthropocène, d'écouter les Premières Nations, d'apprendre d'elles et de créer de nouvelles normes respectueuses des processus biologiques de notre planète, en somme d'accomplir une transformation majeure en enracinant la communauté humaine dans la communauté du vivant. Le mouvement pour une jurisprudence de la Terre s'impose comme une évidence émancipatrice. Véritable manifeste, ce récit convaincra celles et ceux qui, lassés des pétitions, des pancartes et des écogestes, souhaitent s'investir du rôle de gardienne ou de gardien de la nature.
Protéger et défendre notre lien à la Terre pour former une nouvelle communauté du vivant.
Juriste en droit de l'environnement et porte-parole du collectif Or de question qui s'oppose au projet Montagne d'or et à l'industrie minière en Guyane, Marine Calmet milite pour la défense des droits de la nature. Un pied en Amazonie et l'autre en métropole, elle élabore de nouvelles réponses à la crise écologique, inspirées de l'intelligence des écosystèmes et des savoirs des peuples autochtones. À trente ans, elle est présidente de Wild Legal, une association qui s'est donné pour mission d'être une école et un incubateur pour les prochains procès en défense des droits de la nature. Experte auprès de la Convention citoyenne pour le climat, elle se bat pour la reconnaissance du crime d'écocide.