Celui qui marche dans la beaute
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Retour à la liste des produitsFriedrich Abel a très tôt éprouvé le besoin de fuir le monde clos et grisâtre de son enfance du Steiermark autrichien. Aussi, quand l'évasion dans les livres, et même les rêves, ne suffit plus, la rupture devient une impérative nécessité. Les grands espaces désertiques du Sud-ouest américain s'imposent alors à lui. L'attirance est irrésistible, la soif d'aventure prend le dessus.
Le récit que nous livre Robert Fiess présente les étapes d'un cheminement fleurant une instinctive quête spirituelle nécessaire et profonde permettant à Abel de retrouver un sens à la vie. C'est cru et sans a priori. Rien n'est prémédité et, bien entendu, nulle prétention de donner des «leçons de sagesse indienne» à quiconque ne caresse son esprit. D'abord tout seul des mois durant dans «son» canyon, Abel approche petit à petit, à force de hasard mais sans rien forcer, la communauté navajo. Rien n'est planifié et pourtant la force de son témoignage nous fait entrer dans une relation qui porte les hommes à devenir eux-mêmes, à s'épanouir comme passeurs, et non comme prédateurs.
Au gré de ses rencontres, et bien involontairement, Abel a été jusqu'au bout de certaines initiations tribales comme de rares Occidentaux ont pu y parvenir. Il a vécu avec les Navajos et connu les deux faces de leur réalité, entre l'enseignement des hommes-médecine et le déracinement des jeunes dans les villes. Il en a pris tout ce qu'un non-indien peut en distiller et chaque jour remercie les Navajos de l'avoir tiré d'une existence aisée mais convenue, tracée d'avance et qui empoussiérait son esprit. Aujourd'hui Friedrich Abel vit en Arizona comme un aventurier naturalisé américain qui a trouvé «sa meilleure part de l'Amérique.»