Mort est un coucher de soleil (la)

Un roman, à la fois grave et lumineux, porté par une grande force d’écriture« J’ai peur de la mort, Alexis. Nous n’en avons jamais parlé. D’ailleurs la plupart du temps, cette peur reste cachée sous les mouvements de la vie quotidienne. Je travaille, je fais des courses, je lis, je vais au cinéma, je sors avec des amis, je dors. C’est l’étage de moi-même où je vis sans pratiquement jamais penser à la mort. J’en arrive à oublier qu’elle existe. Comme si elle ne pouvait s’attaquer qu’aux autres. C’est une illusion, bien sûr, mais une illusion dont je ne tiens pas à me réveiller. » Une correctrice de manuscrits cherche à comprendre : Alexis, son jeune technicien en informatique — le fils qu’elle aurait pu avoir —, s’est enlevé la vie et Alice, une vieille dame, décide de partir avant la fin. Pourquoi on meurt, pourquoi on vit ? Est-il plus digne de se laisser vivre jusqu’à la fin que de choisir la mort ? Il y a tellement de gens vivants en apparence et morts à l’intérieur. Et surtout, est-il vrai que ce qui est mort ne porte pas de fruits ?