Le roi vient quand il veut
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« Parmi les entretiens que j'ai donnés depuis 1984, j'en ai réuni trente. On y trouvera le jeu de masques que ce genre exige, des contrevérités peut-être, de l'incongru, des traits de mauvaise foi, mais sûrement aussi quelques vérités, pas toutes involontaires. Et puis, relisant ces propos, je me dis qu'à défaut de la vérité introuvable, on y trouve enlacés les souvenirs et les lectures qui m'ont constitué : le panthéon aztèque et la chasse à Dieu dans Moby Dick, le petit roman de trente pages de Lautréamont et le rasoir d'un théologien anglais, une écoute enfantine de Salammbô qui est ma scène primitive, des lieux et des noms. Melville et Faulkner, Beckett, y voyagent parmi des toponymes limousins. Mes morts bavards, Flaubert, Rimbaud et Villon, Giono et Borgès, Hugo, y fréquentent des prolétaires morts sans discours. J'ajoute que, si j'ai peu touché aux entretiens que j'avais donnés par écrit, j'ai retouché librement ceux qui, enregistrés, avaient été récrits par mes interlocuteurs. Que ceux-ci ne me tiennent pas rigueur de cette réappropriation. »Pierre Michon. « Un auteur exceptionnel qui a signé quelques uns des plus beaux livres publiés de mémoire de langue française... Son recueil d'entretiens n'est-il pas le meilleur roman parlé de la rentrée ? » Didier Jacob, Le Nouvel Observateur. « Ses nombreux zélateurs admireront ses pas de deux ressuscités, et les autres découvriront un étonnant équilibriste. Un écrivain capital. » Marianne Payot, L'Express. « Plus qu'une théorie de la littérature, c'est une existence dans l'écriture que raconte Michon... Vont-ils vraiment former, ces entretiens, au sens classique du terme, des Propos sur la littérature ? Pas d'erreur possible : ce livre en est vraiment un et répond à sa manière, avec l'index levé d'un magister rigolard , à son sous-titre... Une constante intelligence de l'art d'écrire, de sa signification, de ses exigences, de sa nécessité... Admirable également chez lui, l'art de lire, qui n'est pas celui du professeur. » Patrick Kéchichian, Le Monde. « Trente entretiens dont aucun ne ressemble à l'autre, Michon répond à toutes les questions, satisfait les curiosités des universitaires comme des courriéristes, et disant tous, ces entretiens, la même chose, présentant le même individu littéraire : un enragé d'écriture en attente d'une apparition toujours durement gagnée. » Maurice Nadeau, La Quinzaine littéraire. « Passionnant. » François Dufay, Le Point. « La littérature comme prière, l'ellispe qu'il confie être l'un de ses modes de pensée préférés, l'amour de la langue venue du fond des âges, Pierre Michon les évoque sans cacher qu'il brûle d'amour pour eux, qu'il va à l'écriture avec une joie sans mélange. Comme on aime cetet audace, cette orce et ce sourire d'enfant ! »Page des libraires.