Trisol
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Bienvenue sur TriSol, un monde (trop) parfait.
TriSol, un monde parfait. Chacun y connaît sa place, chacun s'attèle à sa tâche avec l'abnégation de ceux qui ne doutent jamais. Les scripteurs écrivent, les votants votent, les servants servent les enfants rois qui deviendront des servants eux-mêmes. Comme le songe Barnabé, le scripteur « Notre monde est tout de même bien fait ». Réfugiés d'une Terre épuisée, les TriSoliens s'appliquent à éviter les travers qui ont conduit leurs ancêtres à la perte de la planète Mère.
Un régime de castes parfaitement accepté apaise les tourments de l'ambition et du désir. La perpétuation de l'espèce est préférée aux aléas d'une reproduction non maîtrisée. Les machines assurent pour tous une production de denrées alimentaires en quantité suffisante. Les années s'étirent sans heurt sous la direction des vénérables et de la Mâcheuse Sacrée, jusqu'au jour où...
Joan Ott nous guide à travers les arcanes d'une société vouée au bonheur perpétuel, où libre-arbitre et passions ont depuis longtemps laissé la place à l'harmonie et à la concorde. TriSol est une forme d'utopie technologique gouverné par la rationalité la plus pure.
Entre science-fiction et fable futuriste, Joan Ott nous invite à réfléchir sur ce qui fait de nous des êtres humains. À vous de donner votre réponse.
EXTRAIT
Les cris des enfants perchés dans les arbres du parc vrillaient les oreilles de Barnabé qui, agacé, s'en alla fermer la porte-fenêtre de son bureau.
Il lui fallait rendre sa copie avant la fin du jour et il n'en était encore qu'à la première partie de sa transcription qui devait en compter trois, si du moins il s'en tenait au plan initial.
Mais quelle drôle d'idée, se dit-il : la règle c'est la règle, un point c'est tout !
Ce jour-là, il s'agissait d'une mise à jour qui ne demandait que peu de modifications, voire aucune, mais il lui fallait malgré tout se montrer vigilant : pas question de commettre la moindre maladresse.
Derrière le triple vitrage d'excellente récupération, les hululements n'étaient plus que vague gazouillis qui ne l'empêcherait pas de se concentrer.
Il se remit donc à la tâche, en venant à mordre jusqu'au sang le bout de sa langue sans même qu'il en eût conscience : tout à son effort, il n'entendait, ne voyait, ne sentait plus rien.
TriSol, un monde parfait. Chacun y connaît sa place, chacun s'attèle à sa tâche avec l'abnégation de ceux qui ne doutent jamais. Les scripteurs écrivent, les votants votent, les servants servent les enfants rois qui deviendront des servants eux-mêmes. Comme le songe Barnabé, le scripteur « Notre monde est tout de même bien fait ». Réfugiés d'une Terre épuisée, les TriSoliens s'appliquent à éviter les travers qui ont conduit leurs ancêtres à la perte de la planète Mère.
Un régime de castes parfaitement accepté apaise les tourments de l'ambition et du désir. La perpétuation de l'espèce est préférée aux aléas d'une reproduction non maîtrisée. Les machines assurent pour tous une production de denrées alimentaires en quantité suffisante. Les années s'étirent sans heurt sous la direction des vénérables et de la Mâcheuse Sacrée, jusqu'au jour où...
Joan Ott nous guide à travers les arcanes d'une société vouée au bonheur perpétuel, où libre-arbitre et passions ont depuis longtemps laissé la place à l'harmonie et à la concorde. TriSol est une forme d'utopie technologique gouverné par la rationalité la plus pure.
Entre science-fiction et fable futuriste, Joan Ott nous invite à réfléchir sur ce qui fait de nous des êtres humains. À vous de donner votre réponse.
EXTRAIT
Les cris des enfants perchés dans les arbres du parc vrillaient les oreilles de Barnabé qui, agacé, s'en alla fermer la porte-fenêtre de son bureau.
Il lui fallait rendre sa copie avant la fin du jour et il n'en était encore qu'à la première partie de sa transcription qui devait en compter trois, si du moins il s'en tenait au plan initial.
Mais quelle drôle d'idée, se dit-il : la règle c'est la règle, un point c'est tout !
Ce jour-là, il s'agissait d'une mise à jour qui ne demandait que peu de modifications, voire aucune, mais il lui fallait malgré tout se montrer vigilant : pas question de commettre la moindre maladresse.
Derrière le triple vitrage d'excellente récupération, les hululements n'étaient plus que vague gazouillis qui ne l'empêcherait pas de se concentrer.
Il se remit donc à la tâche, en venant à mordre jusqu'au sang le bout de sa langue sans même qu'il en eût conscience : tout à son effort, il n'entendait, ne voyait, ne sentait plus rien.