L'orgueilleuse kabylie

Tachenfine s'exclama avec force : " Nous, les émigrés, nous sommes des êtres à part. Le chez nous n'existe nulle part. Un jour on se réveille et on ne trouve plus notre place parmi les nôtres. On s'est aventurés au hasard sur des chemins inconnus pour gagner notre pain, souvent sans l'humiliation. Avec souffrance on s'est arrachés aux êtres qui nous ont chéris, on s'est éloignés sur la pointe des pieds, prêts à franchir les mers..."