Un roman argentin
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Retour à la liste des produits« Mais la calle Corrientes restera un fantasme et son libraire un fantôme. Le Fantôme de la calle Corrientes. Encore un bon titre. Encore une histoire possible. Mais il faudrait changer de prénom. Un fantôme ne peut pas s'appeler Ignacio. C'est grotesque, Ignacio, pour un fantôme. [...] Les fantômes sont des êtres incompréhensibles. Ils sont conscients de leurs insuffisances, ils savent qu'ils ont presque tout perdu, et c'est pour cela qu'ils désirent le retrouver. Au fond, ils nous ressemblent... »
C'est un homme d'une quarantaine d'années qui vit selon des rituels paisibles, la visite dominicale à ses parents, quelques femmes, un amour fou de la littérature. Jamais il n'a pris le risque de l'écriture ni des voyages. Sa fascination pour les écrivains argentins le pousse pourtant à s'embarquer un jour sur un vol transatlantique, destination Buenos Aires. Au-dessus de l'Océan, l'avion est pris dans une tempête, et dans l'attente hystérique de la catastrophe, les pleurs et les prières de ses voisins, ce n'est pas sa vie qu'il voit défiler devant ses yeux, mais le fil des romans qu'il n'a pas écrits, les personnages qu'il n'a pas inventés. Dans un hommage subtil aux grands maîtres de la fiction, Gilles D. Perez nous emporte dans une tourmente inventive, un véritable roman argentin.