My tailor is rich but my francais is poo
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Le jour que j'ai lu dans Elle que la rue des Rosiers est « en retour de hype », je me suis demandé ce qu'aurait dit mon grand-père.
- En retour de quoi, mon garçon ?
- Dans le coup, si tu veux.
- Oy, aurait dit mon grand-père - semblant douter que la rue des Rosiers eût jamais été dans le coup. Moi de lui expliquer ce qu'est la hype : la fine pointe de la mode, celle-ci ayant elle-même laissé le pas à la fashion, ce mot froissé, et à ses fashionistas qui, courant les spots, hantent les concept stores avant de se ruer à la fashion week et pousser des waows à la vue du front row où sourit, énigmatique et frangée, la lèvre repulpée, l'éternelle « toute puissante directrice » de Vogue, et, voletant autour, côté red carpet ou backstage, toute la faune des catwalks, des trendsetters et des gay friendly, les beautistas overstated du glam et celles, casual, du Street style ; tout cela likant, tweetant et bourdonnant du fashion buzz, lequel annonce, écoute ça pépère, à l'heure que j'écris : le comeback de la sock.
La chaussette. Son retour.
Oy, aurait répété mon pépé. Venu avant 1914 d'on ne sait quelles Carpates, il se serait vu repartir de zéro : Mais quelle langue parles-tu, mon garçon ?