L'idée de nature en france dans la première moitié du xviiie siècle
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Entre 1715 et 1755, au temps de Marivaux, Montesquieu, Maupertuis et du premier Voltaire, la majorité des esprits cultivés accorde à la nature une confiance inconditionnelle.
Elle est partout, envahit tout, science, médecine, morale, religion, art et politique. Avant d'entamer une carrière plus tourmentée après 1750, l'idée de nature est à l'aube des Lumières, non sans contradictions latentes, une notion "euphorique", en rupture avec le pessimisme de l'âge précédent.
C'est l'originalité de ce premier XVIIIe siècle que Jean Ehrard, professeur émérite des Universités, a voulu saisir dans ce portrait magistral d'une génération qui a su explorer les voies d'un optimisme certes ambigu mais globalement tonique et libérateur.
Elle est partout, envahit tout, science, médecine, morale, religion, art et politique. Avant d'entamer une carrière plus tourmentée après 1750, l'idée de nature est à l'aube des Lumières, non sans contradictions latentes, une notion "euphorique", en rupture avec le pessimisme de l'âge précédent.
C'est l'originalité de ce premier XVIIIe siècle que Jean Ehrard, professeur émérite des Universités, a voulu saisir dans ce portrait magistral d'une génération qui a su explorer les voies d'un optimisme certes ambigu mais globalement tonique et libérateur.