Et varsovie fut détruite
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Sous ce titre, c'est en réalité tout le drame de la Pologne entre 1939 et 1946 que Henri Michel étudie. La première à avoir tenu tête seule à Hitler, la Pologne est une nouvelle fois occupée par ses deux puissants voisins, l'Allemand et le Russe, et partagée entre eux. Cependant, les Polonais sont unanimes à rejeter ce double asservissement. Sur tout leur territoire, s'est levée et organisée la plus puissante résistance clandestine de toute l'Europe occupée qui constitue un véritable « État clandestin ». Un immense effort, une masse de souffrances sans équivalent, pour ne recueillir que les fruits amers de l'ingratitude de l'Histoire.En aout 1944, l'insurrection de Varsovie est le point culminant du drame polonais. Exemple unique dans toute la guerre : la population d'une grande ville se soulève, pour affirmer au monde, mais d'abord à ses alliés, que la Pologne vit toujours. Peu aidée par les Anglais et les Américains, l'insurrection est écrasée par l'occupant allemand après 63 jours de combat ; parvenus sur la rive droite de la Vistule, l'Armée Rouge a assisté, en spectatrice, à la destruction de la grande ville. Un comportement valeureux, romantique, s'est achevé par un échec tragique.Henri Michel explique les raisons de l'abandon de la Pologne par les Anglais et les Américains, et aussi celles de l'hostilité de Staline. Et il s'interroge sur les chances qui peuvent rester à la Pologne de recouvrer un jour son identité nationale et sa liberté d'action.Agrégé de l'Université, docteur ès lettres, Henri Michel est président du Comité international de la Deuxième Guerre mondiale et directeur-fondateur de la Revue d'Histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Pour l'ensemble de son oeuvre, Henri Michel s'est vu décerner le Grand Prix national d'histoire en 1980.