Persistances seigneuriales
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Officiellement aboli en décembre 1854 après plusieurs décennies de débats, le régime seigneurial, vestige de la Nouvelle-France, a mis longtemps à s'éteindre complètement. L'histoire de cette lente agonie est celle d'une rencontre entre tradition et modernité, entre féodalisme et libéralisme. La loi abolissant les droits et les devoirs féodaux à l'heure du capitalisme et de l'urbanisation eut paradoxalement pour effet de favoriser les seigneurs et de légitimer le maintien des rapports économiques ainsi que des privilèges pendant plus d'un siècle.
Dans cet ouvrage, issu d'une longue recherche en archives croisée à une enquête d'histoire orale, Benoît Grenier raconte ce processus et en observe les traces (économiques, culturelles et patrimoniales) jusqu'à un passé très récent. En analysant les mécanismes et les formes de ces réminiscences seigneuriales dans le Québec du XXe siècle, les lectrices et lecteurs sont invités à se questionner sur leur signification et à observer le Québec contemporain à l'aune de son passé féodal.
Benoît Grenier est professeur au Département d'histoire de l'Université de Sherbrooke, où il enseigne l'histoire du Québec préindustriel. Il s'intéresse à la société rurale, à l'histoire de la famille ainsi qu'au régime seigneurial dans une perspective de longue durée. Il est l'auteur de Marie-Catherine Peuvret. Veuve et seigneuresse en Nouvelle-France, 1667-1739 (Septentrion, 2005), de Seigneurs campagnards de la nouvelle France (Presses universitaires de Rennes, 2007) ainsi que de Brève histoire du régime seigneurial (Boréal, 2012). Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs en histoire rurale et en histoire des femmes et du genre.