On les appelait les resistants
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Retour à la liste des produits18 juin 1940. Dès avant l'armistice, l'appel du général de Gaulle fait naître l'idée de Résistance. Elle constitue l'expression d'un double refus de la dictature nazie et du régime collaborateur de Vichy, mais aussi la volonté de défense des grandes valeurs démocratiques. Pas à pas, des difficiles premiers semestres à son expansion spectaculaire en 1944, elle va contribuer à entretenir l'espoir d'une libération prochaine, tout en condamnant l'équipe Pétain-Laval qui considère les Anglo-américains comme des envahisseurs.. Protéiforme, la Résistance n'est toutefois pas une. Elle se divise non seulement entre gaullistes, démocrates-chrétiens, socialistes, radicaux, communistes, royalistes et même quelques extrémistes de droite, mais aussi entre plus de vingt mouvements et trois cents réseaux... Sans compter l'infinie variété des engagements, du saboteur au maquisard, de l'agent de liaison au codeur de messages, du passeur au spécialiste des attentats, de l'espion infiltré au paysan offrant abri et nourriture.... C'est cette complexité - et ces contradictions parfois sanglantes - qu'illustre cet ouvrage, en resituant les principaux acteurs d'une véritable épopée en trois grandes « familles » : les héros tragiques (Honoré d'Estienne d'Orves, Berty Albrecht, Pierre Brossolette, Jacques Bingen...), les personnalités saillantes (Henri Roi-Tanguy, Emmanuel d'Astier de La Vigerie, le général Leclerc...), les « femmes et hommes de lumière » (Germaine Tillion, Mgr Jules Saliège, Simone Michel-Lévy, René Char...). Tout en s'efforçant d'éclaircir ces grandes énigmes que demeurent la trahison de Jean Moulin, celle du général Delestraint ou encore l'exécution de l'amiral Darlan..