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Vienne au crépuscule des templiers

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Vienne au crépuscule des templiers

Par : Roger Lauxerois

Collection : Pierre et l'ecrit (la)

Editeur : Pug - Presses Universitaires De Grenoble

Numéro de produit : 9782706121661

ISBN : 9782706121661

45,99 $

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En 1308 le pape Clément V choisit la ville de Vienne pour réunir un concile général qui devait clore les procédures engagées contre l'ordre des templiers et ses membres. Que représentait alors cette petite cité épiscopale qui aux portes du royaume de France se maintenait pourtant encore dans la dépendance de l'Empire romain germanique ? Dépendance qui du fait de l'éloignement ne portait pas ombrage à l'autorité de son archevêque. Pourtant l'Église de Vienne n'était pas des plus riches. La ville tirait certes avantage de sa situation sur le Rhône que l'on pouvait traverser grâce à un pont en pierre doté d'une ancienneté légendaire ; sa monnaie servait de monnaie de compte dans un grand quart Sud-Est, et elle participait au dynamisme des courants commerciaux rhodaniens. Une aura de légendes (le séjour et la mort de Ponce Pilate, les reliques du martyr saint Maurice, les chansons de geste) renforçait le prestige de la cité dont les monuments ne laissaient pas indifférent le visiteur. Parmi eux, la cathédrale romane qui connaissait depuis le XIIIe siècle d'interminables travaux de rénovation et d'agrandissement. C'est là qu'eurent lieu les séances solennelles du concile, entre octobre 1311 et mai 1312. Comment en est-on arrivé à la suppression de l'ordre des templiers, manière de compromis entre le pape et le roi de France ? Que sont devenus ceux qui avaient fait l'objet d'enquêtes hors du royaume de France ? Les commissions du concile de Vienne eurent d'autres affaires à examiner qui étaient alors parmi les préoccupations sensibles de l'Église : les mouvements théologiquement déviants, et considérés comme hérétiques (béguines et bégards), les divisions au sein de l'ordre franciscain ; la question de la croisade contre les infidèles, et la mission en terres musulmanes dont le philosophe-théologien Raymond Lulle se fit le défenseur en dénonçant les positions averroïstes).