Canada français devant la francophonie mondiale (le)
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Fondée à Ottawa en 1944 pour concurrencer l'arrivée au Canada français des Lions, Rotary et autres service clubs anglo-américains, la Société Richelieu a développé dans le nord-est du continent américain un archipel de clubs qui réfléchissaient à la question nationale, posaient des gestes caritatifs et participaient à une culture masculine des loisirs.
Au cours des années 1960 et 1970, le Richelieu a été investi d'une nouvelle mission, plus libérale et mondialisée, devant les mutations profondes qu'ont entraînées l'effritement du nationalisme canadien-français, l'avènement de l'État providence ainsi que la montée du féminisme et de la contre-culture des jeunes.
Dès 1976, les cercles se sont également diversifiés sur le plan du genre, plusieurs clubs masculins devenant mixtes et de nouveaux clubs féminins se joignant à la chaîne. Ainsi, le mouvement est devenu plus démocratique, inclusif et libéral, conformément aux idéaux que chérissaient les promoteurs de la Francophonie mondiale.
Titulaire d'un doctorat en histoire, Serge Dupuis est membre associé à la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d'expression française en Amérique du Nord (CEFAN) de l'Université Laval. Spécialiste de l'histoire sociale, politique et intellectuelle des relations du Québec à la Francophonie nord-américaine, il est l'auteur de nombreux articles et de Plus peur de l'hiver que du Diable : une histoire des Canadiens français en Floride (Prise de parole, 2016). Le Canada français devant la Francophonie mondiale est sa deuxième monographie.