Le goût de l'ivresse en martinique
Par : Abel Alexis Louis
Collection : Questions alimentaires et gastronomiques
Editeur : Editions L'Harmattan
Numéro de produit : 9782336485256
ISBN : 9782336485256
21,89 $
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L'histoire des vins consommés par les élites de la Martinique entre 1880 et 1910 est surtout celle de la relation entre cette boisson et ces consommateurs.
Venu d'Orient durant l'Antiquité, le vin s'enracine en France au Moyen Âge : il est de toutes les tables. À l'époque moderne, le vin français acquiert ses lettres de noblesse avec la naissance des grands terroirs viticoles.
Avec la colonisation des Antilles, le vin accompagne les premiers Européens outre-mer. Vendu dans la plupart des négoces de Saint-Pierre au XVIIIe siècle, il poursuit sa conquête de nouveaux marchés et devient une connexion entre la métropole et les Français des Tropiques.
L'apparition du champagne accroît sa notoriété, symbolisant plus encore la puissance des élites, blanches ou métissées. Pour autant, le tafia et surtout le rhum distinguent aussi ces élites françaises désormais créoles. Par le vin et le rhum, les élites coloniales et la société dans son ensemble s'enivrent à tel point que l'ivrognerie et l'alcoolisme prennent racine aussi aux colonies.
Venu d'Orient durant l'Antiquité, le vin s'enracine en France au Moyen Âge : il est de toutes les tables. À l'époque moderne, le vin français acquiert ses lettres de noblesse avec la naissance des grands terroirs viticoles.
Avec la colonisation des Antilles, le vin accompagne les premiers Européens outre-mer. Vendu dans la plupart des négoces de Saint-Pierre au XVIIIe siècle, il poursuit sa conquête de nouveaux marchés et devient une connexion entre la métropole et les Français des Tropiques.
L'apparition du champagne accroît sa notoriété, symbolisant plus encore la puissance des élites, blanches ou métissées. Pour autant, le tafia et surtout le rhum distinguent aussi ces élites françaises désormais créoles. Par le vin et le rhum, les élites coloniales et la société dans son ensemble s'enivrent à tel point que l'ivrognerie et l'alcoolisme prennent racine aussi aux colonies.