Tweeter ou mourir
Les livres numériques seront disponibles pour télécharger dès votre paiement effectué.
* Prix en dollar canadien. Taxes et livraison en sus.
Retour à la liste des produits
« Tous les deux jours, je vois la liste des féminicides s'allonger. Combien sont-elles, pourtant, à avoir déposé plainte ? Je n'ai plus aucune solution, j'ai tout fait : police, associations, entrer en contact avec la juge, cabinet d'avocat réputé... Je ne sais pas si je vais mourir demain. Je ne vois qu'une seule solution pour que ma fille et moi soyons sauves : les réseaux sociaux. »
Dans la nuit du 16 au 17 avril 2018, après plusieurs années de violences conjugales, Laura trouve enfin le courage de porter plainte : son conjoint a tenté de l'étrangler sous les yeux d'Alice, leur fille de deux ans.
Après un an de détention provisoire pour tentative d'homicide, stupéfaction : son ex-conjoint est remis en liberté dans l'attente du procès et placé sous contrôle judiciaire qu'il enfreindra à plusieurs reprises. Sourde au danger que courent les deux victimes dont elle ignore les appels à l'aide, la justice ne lui laisse pas le choix : Laura se tourne vers les réseaux sociaux. Le 14 mai 2019, elle lance un SOS sur Twitter : « Je ne sais pas si je vais mourir demain, je veux juste être entendue. Protégez-moi, protégez ma fille jusqu'au procès. »
Que faire lorsque la justice abandonne les victimes à elles-mêmes ? Avec une précision clinique, Laura Rapp restitue sa lente descente aux enfers, broyée par un système favorable aux criminels. Un récit choc, qui interroge sur l'urgente réflexion à mener sur notre institution judiciaire.
Le 21 septembre 2020, Laura Rapp a obtenu la déchéance des droits parentaux pour sa fille.
Dans la nuit du 16 au 17 avril 2018, après plusieurs années de violences conjugales, Laura trouve enfin le courage de porter plainte : son conjoint a tenté de l'étrangler sous les yeux d'Alice, leur fille de deux ans.
Après un an de détention provisoire pour tentative d'homicide, stupéfaction : son ex-conjoint est remis en liberté dans l'attente du procès et placé sous contrôle judiciaire qu'il enfreindra à plusieurs reprises. Sourde au danger que courent les deux victimes dont elle ignore les appels à l'aide, la justice ne lui laisse pas le choix : Laura se tourne vers les réseaux sociaux. Le 14 mai 2019, elle lance un SOS sur Twitter : « Je ne sais pas si je vais mourir demain, je veux juste être entendue. Protégez-moi, protégez ma fille jusqu'au procès. »
Que faire lorsque la justice abandonne les victimes à elles-mêmes ? Avec une précision clinique, Laura Rapp restitue sa lente descente aux enfers, broyée par un système favorable aux criminels. Un récit choc, qui interroge sur l'urgente réflexion à mener sur notre institution judiciaire.
Le 21 septembre 2020, Laura Rapp a obtenu la déchéance des droits parentaux pour sa fille.