J'ai profité du système
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icolas Zorn a passé son enfance en centres jeunesse. Enfant à problèmes néanmoins issu d'une famille aimante et attentionnée, il a cumulé les rencontres avec les psychothérapeutes, intervenants, juges et avocats. Les rechutes furent nombreuses, mais l'adulte qu'il est devenu est amplement reconnaissant des nombreuses particularités du modèle québécois qui lui ont permis de s'en sortir et de faire de lui un jeune professionnel éduqué, modèle de la réussite sociale.
Construit en deux parties, J'ai profité du système commence par le récit autobiographique de Nicolas, dans lequel ce dernier décrit avec précision, non seulement des différentes étapes du parcours de son enfance (difficultés à socialiser, tempérament agressif et renfermé, puis plus tard, décrochage scolaire, alcool et drogue, etc), mais aussi le fonctionnement et les particularités des centres jeunesses du Québec. C'est une incursion inédite dans cet univers parallèle que fréquentent des milliers de jeunes. Dans un deuxième temps et par le moyen de l'essai classique, Nicolas Zorn se porte à la défense de la Direction de la protection de la jeunesse et des valeurs qu'elle prône (notamment dans un argument détaillé qui remet en question la pertinence du documentaire Les voleurs d'enfance, de Paul Arcand). Il poursuit la réflexion au-delà de cette institution typiquement québécoise, pour faire l'éloge d'un modèle qui prend en compte toutes les classes de la société, et les institutions - réseaux scolaires accessibles, programmes d'aide sociale et financière, etc. - qui tendent à réduire les écarts entre citoyens.
Dans le contexte des politiques d'austérité prônées par le gouvernement Couillard, Nicolas Zorn se pose en défenseur de ce «modèle québécois» et de la nécessité d'en conserver les structures.