La féministe en robe noire
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« Quelle femme ! Si c'était un homme, il y a belle lurette qu'elle serait ministre ! » C'est en ces mots que, en 1909, Athanase David, futur Secrétaire de la province de Québec, décrit mère Sainte-Anne-Marie, une religieuse hors du commun. Née en 1861 à Saint-Paul-d'Abbotsford, Marie-Aveline Bengle devint soeur Sainte-Anne-Marie en 1880, au sein de la Congrégation de Notre-Dame. D'abord enseignante, cette femme forte, disciplinée et fin stratège gravit les échelons du pouvoir avec intelligence et perspicacité. À son décès en mars 1937, elle eut droit à des funérailles aussi grandioses que celles du frère André, décédé deux mois plus tôt. Ces deux bâtisseurs ont connu un destin fort différent. L'un est devenu un saint de l'Église catholique, l'autre fut oubliée. Pourtant, mère Sainte-Anne-Marie se sera battue toute sa vie pour faire progresser l'enseignement supérieur chez les jeunes Québécoises. Elle sera associée aux féministes de son temps, malgré la réprobation populaire. Avec ses nombreuses réalisations, dont la fondation du premier collège classique féminin au Québec, son action permit de préparer la voie à la Révolution tranquille et, sans elle, le destin des Québécoises n'aurait pas été le même.