La morale des lignes
Par : Mecislas Golberg
Collection : Moyenne collection
Editeur : Allia
Numéro de produit : 9791030407556
ISBN : 9791030407556
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En s'inspirant des dessins d'André Rouveyre, Golberg écrit un véritable traité d'esthétique de portée générale. Sa Morale retrace une sorte de généalogie intellectuelle de la ligne qui annonce les recherches formelles du cubisme. Golberg réclame un langage visuel nouveau et défend la simplification des formes. De ce processus d'abstraction avant l'heure, il souhaite un renouvellement de l'art. Résolument moderne, sa pensée dialogue volontiers avec la tradition, poursuivant un raisonnement dialectique qui fait tout l'intérêt de son ouvrage. Et les artistes ne s'y sont pas trompés, tant ils sont nombreux, Picasso en tête, à se réclamer de cette pensée. Précurseur et inspirateur, Golberg aborde là la déformation par simplification, le rire, la géométrie, la spiritualité même de la ligne.
En 1932, Gide se souvient encore de Mecislas Golberg (1868-1907), le qualifiant d'"étrange bohème d'aspect famélique, une sorte d'illuminé de grande intelligence, d'un don littéraire indéniable". Un être énigmatique dont le visage fut sculpté par Zadkine et Bourdelle. Poète et critique d'art, Golberg fut aussi une figure singulière de l'anarchie et l'ami de Guillaume Apollinaire, Henri Matisse, Max Jacob, Henri-Pierre Roché, Auguste Rodin, Pablo Picasso, Henri Matisse ou encore Jules Romain.