Plaisir en toutes choses (le)
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Retour à la liste des produitsIl aura conjugué l'écrit et l'image à tous les temps et sous tous les angles. À dix-neuf ans, Alexandre Astruc signe des articles dans la presse littéraire. En 1945 paraît son premier roman, Les Grandes Vacances. Mais une nouvelle passion mûrit en lui : le cinéma. Du Rideau cramoisi (1953) au Portrait ovale (1969), ses dix longs-métrages sont souvent inspirés d'oeuvres de Balzac, Poe, Flaubert, Maupassant ou Simenon, comme ses réalisations pour la télévision.
Inventeur du concept de «caméra-stylo» (1948), Alexandre Astruc est loin pourtant de n'être qu'un théoricien du septième art. Critique, écrivain, cinéaste, il nourrit un amour précoce des mathématiques et de la philosophie. Et c'est le même homme qui suit pour Combat le procès de Brasillach ou vend La Cause du peuple de Sartre. Une curiosité d'esprit sans interdits, qui lui a valu de se lier avec Heidegger aussi bien que Bachelard, Orson Welles et Henri Langlois, Albert Camus et Roger Nimier, Brigitte Bardot et Anouk Aimée.
L'enfant qui voulait être pape et devint le «tonton de la Nouvelle Vague», selon le mot de Godard, évoque aussi ses rencontres et ses auteurs de prédilection, à l'écran comme à l'écrit : Murnau, Aragon, Clouzot, Rossellini, Lubitsch, Blondin, Bresson, Hitchcock, Malraux, Antonioni, Rohmer, Visconti, Mizoguchi...